La culture de l'incompétence (Guillaume)

C’est très français de parler de refaire la moquette quand le bateau coule.
Quand je bossait en France c’est typiquement de cette manière que sont gérés les crises :
- Comment éviter le problème ?
- A qui peut on le refiler ?
- on doit se tenir au plan initial coûte que coûte, et ne pas trop investir



Cas typique : un moteur d’un convoyeur faisait un bruit de l’enfer.
Solution : changer la fréquence de pilotage du moteur, pour une fréquence inaudible
Réponse : on ne change pas l’électronique, on met dans le manuel que les gens doivent porter des boules quies

Et surtout on a une culture du chiffre : tenir le délai et le budget coûte que coûte quoi qu’il en coûte.
Les managers ont des gros variables en fonction d’objectif chiffrés et non qualitatif.
Il m’est arrivé de faire quelque chose de mieux, mais non retenu dans l’évaluation : « c’est excellent mais ce n’est pas les objectifs qu’on a fixé l’an passée. Ça ne sera pas retenu dans l’évaluation »
👉🏻 culture du chiffre
👉🏻 initiative et progrès collectif étouffés

Pierre :
La culture du chiffre existe partout non?
Les gens ont tendance à bosser sur ce sur quoi ils sont évalués qq soit le pays non?

Guillaume :
Sauf que quand les indicateurs évalués sont bidons, tu te retrouves à bosser dans le vide ou pire, faire de la merde.

En Suisse mes objectifs sont globaux et non chiffrés.
Les retours des collègues sont très importants

Partout où j’ai bossé en France, on n'aime pas les têtes qui dépassent, on se tient aux chiffres.
Les germains sont rigides mais prennent les problèmes à bras le corps quitte à imposer des mesures drastique pour rattraper. La notion de responsabilité est mieux définis.

Raoul : De part mon expérience, j'ai surtout vu monter ceux obéissent bien et qui savent bien communiquer (pour s'approprier les mérites d'un autre par exemple)

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